Ci-dessous, vous trouverez l’article de Chrystèle Burlot à propos de l’Opération pour les Dauphins d’Antibes paru dans l’édition du dimanche 24 juillet 2011 de Nice Matin.
Article « Il faut libérer les dauphins d’Antibes »
C’est sans doute la naissance d’un mouvement. Pour le moment une trentaine de personnes l’accompagnent, mais connaissant la sympathie de l’homme pour les dauphins, les rangs de la Dolphin Connection devraient rapidement s’étoffer. Objectif de cette association qui est née du simple blog d’un Lillois : mener une Révolution bleue visant à fédérer au-delà des frontières, l’ensemble des opposants à la captivité des dauphins.
Dans le département, la cible est plus précise : le Marineland d’Antibes et ses cétacés qui y sont emprisonnés.
Hier, les membres du mouvement se sont répartis sur trois villes, Nice, Cannes et Antibes, pour lancer leur grande campagne d’information. Zone la plus sensible, selon eux : Antibes, car les défenseurs des cétacés avaient prévu d’aller tracter dans les abords les plus directs du parc aquatique. « Notre mouvement est non violent. Il n’y aura pas d’affrontement », a expliqué Viviane, depuis la Croisette à Cannes.
Et, effectivement, même si la sécurité du parc a confisqué quelques tracts, l’après-midi n’a pas dégénéré. « Nous n’avons pas encore eu de contact avec la direction de Marineland, mais j’imagine que cela ne va pas tarder… », a commenté Pierre De Vreyer, l’un des fondateurs du mouvement.
« On ne s’interdit pas d’aller en justice »
Ce dernier a précisé que si la « Dolphin » en est à sa toute première étape, celle de l’information des citoyens. Elle ne s’interdit pas de défendre, plus tard, la cause en justice.
« Nous voulons rappeler que les dauphins sont des êtres intelligents et sensibles. Que lorsqu’on les arrache à leur milieu naturel, c’est comme si on arrachait un humain à sa famille, que l’exploitation commerciale des dauphins captifs contribue à la perpétuation des massacres de cétacés au Japon… », insiste Pascale, bénévole également postée à Cannes. « Pour communiquer, les dauphins émettent des sons dans l’eau. Lorsqu’ils sont enfermés, ces sons tapent sur les parois et leur reviennent dessus, ce qui les fait énormément souffrir. »
Résultats : des cétacés qui s’auto-suicident, tout simplement.
CHRYSTÈLE BURLOT